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Miscelànea
Les paysages de Karen Gallant et leurs précurseurs

 

Introduction

Je trouve ennuyantes presque toutes les peintures de paysages que je vois. Cette légère aversion vient peut-être du fait que quand j’étais adolescente, ma grand-mère me demandait de retoucher ses peintures, que je trouvais jolies mais banales.  

 

C’est peut-être aussi parce qu’il en existe une profusion de ces peintures de paysages, qui ne cessent de se proliférer, de se reproduire, et, la plupart du temps, on a l’impression que leurs auteurs sont les mêmes, ils ne font que changer leur nom de région en région. 

 

Mais mon dédain pour les peintures à touristes ne s’étend pas à tous les paysages. Il y a celles faites par les maîtres de mon adolescence, les post- impressionistes, surtout : Van Gogh, Gauguin, et Rousseau . Mais il y avait certains artistes du Groupe des septs  que j’admirais aussi. En fait, deux de mes peintures préférées sont des peintures de paysage : le White Pine de A.J. Casson ……(image) et iceberg  …toutes les deux du Groupe des Septs. Il y a aussi les arbres minimalistes de Edith Doray, des ombres survivantes le long du canal Lachine, sont accrochés au mur de mon bureau.

Quand j’ai vu les peintures de Karen Gallant à l’Ile du Prince Edouard, en 2012, reproduites sur des cartes destinées à des touristes, j’ai eu un de ces moments intenses de vouloir posséder une de ses peintures : « Across the Bay-Moon ». Un an plus tard, je suis allée visiter la gallerie ou j’avais vu ces images. Ses œuvres on passé le test du temps : j’aime encore une partie sa création. J’ai fouillé le site de l’artiste et le Web pour pouvoir afficher « Across the Bay-Moon » dans la collection d’images, mais je ne l’ai pas retrouvée. Mais je vous offre d’autres images de Gallant. La peinture Guardian Dune, en particulier, me fait penser à groupe of 7,,,,

 

 

Pourquoi j’aime

La plupart des paysagistes que j’aime moins essaient de reproduire. Mais pourquoi reproduire ce que l’œil voit?  À moins d’être un virtuose, on ne peut que rarement faire quelque chose d’aussi intéressant que ce la nature nous offre. Je crois aussi que ma passion pour les impressionnistes  de mon adolescence influence encore mes préférences pour des peintures de paysages plus primitives, interprétatives, et abstraites.

Quand on commence à regarder, et voir avec son âme, avec ses élans et ses limites, le résultat devient plus intéressant. L’interprétation des paysages, filtré par les émotions, ramenée à l’essentiel, colorée par la résonnance du moment m’intéresse beaucoup plus. Les peintures de Karen Gallant se rendent à l’essentiel. Elles sont naives tout en étant intelligentes, simples tout en étant intenses.

 

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